~~ CHAT-TOYANTE ESSAOUIRA ~~
Petit navire à pas-chat-gers hé hé hé!!!
Petit navire à pas-chat-gers hé hé hé!!!
Si on croise les Gdiris à Agadir, les Slaouis à Salé, les Roudanis à Taroudant, les Fassis à Fez, les Sefriouis à Sefrou, les R'Batis à Rabat, c'est bien sûr à Essaouira qu'on rencontre les SOUIRIS. Comme la ville, les SOUIRIS sont fiers et secrets et préfèrent l'anonymat à la célébrité. Il savent ouvrir discrètement une porte, se méfiant du vent qui a tôt fait de balayer le sable et le charme figé du temps. On partage un thé comme une étincelle improbable et chacun retourne à son mystère de voyageur ou de sédentaire. C'est peut-être cela le secret du voyage, être avenant tout en restant anonyme...
""J'ai les goûts simples d'une huître et je suis adepte de l'anonymat. Être inconnu dans une société qui a fait de l'indiscrétion une vertu civique, voilà mon désir. Aujourd'hui, tout le monde veut tout savoir sur tout le monde. Moi, je ne veux rien savoir sur personne. La reine Victoria disait : il y a les gens que je connais et les Esquimaux. Je pense comme elle que le monde est empli d' Esquimaux"" (Maurice Denuzière - Un homme sans ambition)
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ThierryKarine
Quand on arrive à Essaouira, c'est le ballet de la lumière qui vous prend. S'y glisse la ronde des bateaux, suivie du manège des oiseaux guettant chaque éclat d'écaille, chaque éclat d'argent. Mais le maître du bal, c'est le vent, omniprésent, le vent qui court du ciel à l'océan, se faufile entre les ruelles de la citadelle pour jaillir sur les remparts et sur le sable de la plage. A Essaouira, depuis toujours, la danse du vent est joie et tourment, la danse du vent est vie...
""La beauté est un mystère qui danse et chante dans le temps et au-delà du temps. Depuis toujours et à jamais. Elle est incompréhensible... Elle est dans l'oeil qui regarde, dans l'oreille qui écoute autant que dans l'objet admiré... Elle est liée à l'amour. Elle est promesse de bonheur. A la façon de la joie, elle est nostalgie d'ailleurs"" (Jean d'Ormesson - Un jour je m'en irai sans avoir tout dit)
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ThierryKarine
Au coeur de Marrakech, le Jardin MAJORELLE est un hâvre de fraîcheur et de bonheur. Le meilleur moment pour le savourer, 08h30, l'heure d'ouverture, avant l'arrivée des Tours-Opérateurs. Merci Brigitte pour ces merveilleux moments, à tout bientôt du côté de Saint-Trop ou de Marrakech, mille gros bisous de nous deux. Demain, nous volerons dans la brise de la captivante Essaouira. Belle nuit les amis. ThierryKarine.
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Au Souk d'Ida Ougourd par Charles Kerivel
http://essaouira.vivre-maroc.com/focus/charles-kerivel-le-breton-souiri-n684.html
Malgré le développement constant de l'urbanisme et des grandes surfaces, les souks hebdomadaires ne sont pas prêts de disparaître au Maroc. On y retrouve toute la panoplie des petits métiers parfois séculaires. Le souk des Ida Ougourd a lieu le quatrième jour de la semaine, mais attention au Maroc, le premier jour de la semaine, el Hadd, est le dimanche, donc el Arba, le quatrième jour, c'est le mercredi... Les générations passent et rien ne change sur ces fabuleux souks où authenticité et tradition traversent le temps sans prendre une ride. Mille mercis à tous ces acteurs pour ce beau voyage d'un autre âge. Belle journée les amis. Thierry Karine.
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En cette fin Mai, de Safi à Essaouira, les plages sont quasi-désertes. Il fait bon frais et la brise marine est au rendez-vous. Nous croisons des ramasseurs d'algues, un pêcheur au filet qui profite de la marée-basse pour remettre un peu d'ordre dans son outil de travail malmené par les courants croisés. Un autre n'a que sa bouée pour s'éloigner du rivage et laisser glisser son trémail vers un fond rocheux tout en luttant à la force de ses palmes contre les flux désordonnés du courant. Le poisson n'est pas toujours au rendez-vous. Il faut du courage et de l'audace pour assurer son pain quotidien lorsqu'on n'a pas la chance de posséder une barque. Bonne journée les amis . ThierryKarine.
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Jour de nettoyage hebdomadaire au Marabout de Sidi Bouzid à l'entrée Nord de Safi.
Des mains richement décorées au henné, ce qui n'empêche pas couvertures et tapis de passer un mauvais quart d'heure!!!
Après une bonne fessée, on prend l'air sur le belvédère de Sidi Bouzid...
Magnifique panorama sur la rade et l'entrée du Port de Safi...
Le minéralier CRUX battant pavillon maltais en approche de la passe...
Pilot on board! "Slow ahead captain!" "Yes pilot, my engine is slow ahead!"
Deux remorqueurs faciliteront la manoeuvre d'accostage...
Accostage terminé pour le "CRUX". Mais dans quelques mois, le Port de Commerce de Safi sera déplacé à une quinzaine de km plus au sud. Le port de pêche conservera ses quartiers au pied de la vieille ville et une grande marina verra le jour. Les nuisances dûes principalement à l'activité phosphatière seront déplacées à l'horizon 2017, date prévue de fin des travaux et Safi pourra prendre ainsi une autre dimension touristique.
http://www.mtpnet.gov.ma/maritime/Grands-Projets/Portuaire/Pages/Nouveau-port-Safi.aspx
Vue des travaux du nouveau Port de Safi à une quinzaine de kilomètres au sud de la ville.
Nous étions passés par là voilà pile-poil 7 ans en Mai 2007 avec Maman et Guy.
BONNE FÊTE MAMAN. Portez-vous bien les parents.
Bonne fête à toutes les mamans et mercis pour vos messages,
de Robyn dans l'Oregon à Claudine à Paris,
en passant par Ambre à Dubaï et Marianne à Bussigny (Suisse).
Demain, la route côtière continue vers le sud,
si tout le monde est bien sage comme il se doit...
ThierryKarine
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Safi, ça y est, nous y sommes. Ne pas manquer la visite du Musée de la Céramique. Malheureusement pour nous, il était fermé pour cause de rénovation. Qu'à cela ne tienne : nous descendons arpenter les ruelles de la médina. Au four à pain public, miraculeusement, chacun retrouve son "khobz" sans le moindre problème au milieu des nombreuses fournées... Sur le boulevard pentu bordant la médina, un chauffeur a garé prudemment son vieux BERLIET roues braquées vers le trottoir... Nous croisons de beaux sourires... Comme nous l'écrivons souvent dans le blog des poètes, des artistes et des voyageurs, la richesse première d'un pays, ce sont les gens qu'on y rencontre, et le Maroc, pays de la convivialité par excellence, nous gâte. Demain, toujours à Safi, nous ferons une halte au Port où un grand changement s'annonce...
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Belle nuit les amis.
ThierryKarine
De El Jadida à Safi, la petite route côtière est une des plus belles du Maroc. Halte obligée sur la lagune de Oualidia, probablement la station balnéaire la plus propre du Maroc. Il était question voilà quelques années d'y fermer les parcs à huîtres pour cause d'insalubrité des eaux lagunaires. Après une visite royale, il fut décidé de sauver l'activité ostréïcole : pour cela, de grands travaux d'assainissement ont été imposés et effectués dont l'installation d'une Station d'Epuration des Eaux Usées inaugurée en 2012 par Sa Majesté Mohamed VI. Un exemple à suivre pour d'autres stations balnéaires comme Moulay Bousselham où assainissement et écologie ont été malheureusement oubliés.
Tout au long de cette jolie côte rôcheuse, la petite pêche est une activité traditionnelle. Nous avons mis dans nos bagages cette année une magnifique canne à lancer. En attendant de l'étrenner, nous avons acheté 2 "guirlandes" de poissons à un pêcheur chanceux : 2 dorades royales, 1 marbré et 8 sars pour 120 dirhams (11 euros), du bonheur culinaire assuré pour la grillade du soir. Pas de balance cette fois, mais le kilo de poisson frais pêché se négocie en bord de route autour de 50/60 dirhams.
Une fois n'est pas coutume, après avoir arpenté les sentiers du rivage, nous remontons la falaise pour voir le soleil se coucher... sur un petit champ de pommes de terre. Ici, la terre est caillouteuse, l'eau est rare, il faut creuser des puits dépassant souvent les 100 mètres pour trouver une nappe phréatique dont le niveau baisse sensiblement au coeur de l'été. Mais chaque parcelle cultivable est travaillée avec passion, soin et courage. La terre sablonneuse bien irriguée produit alors les meilleurs légumes du monde...
Demain, si tout le monde est bien sage, de Luce à Miami à Thérèse en Nouvelle-Calédonie, nous ferons une halte au port de Safi. Bisous les amis.
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ThierryKarine
Après une dernière merveille culinaire, la porte se referme sur la tendresse du plus beau jardin du monde à Rabat-Souissi : cap sur El Jadida. On accroche la TK-Ravan au Berlingo en 2 temps 3 mouvements, on s'étreint avec émotion mais on repassera à notre retour du sud, c'est promis. Encore merci Fatna pour ces merveilleux moments.
Pause picnic sur la plage de Mohammedia, l'ancienne Fedala. Ici, pour moi, c'est le souvenir du "Tahadi", "Le Défi", sur lequel je servais de matelot sur la plage-avant pour le plus grand bonheur de ma Marraine, car en mon absence, c'est elle qui était chargée de remonter l'ancre mouillée sur un sec au large à 60m de profondeur, "à bras d'homme" s'il vous plaît, ce fifty dont la qualité première était la solidité, ne possédant pas de guindeau!!! Parties de pêche musclées et de merveilleuses prises pour nous récompenser...
Un peu plus loin à Casablanca, nous choisissons de passer par le centre. Une élégante profite des embouteillages pour inspecter son vernis tandis que nous passons sous les balcons de l'ancien immeuble de tata Jacqueline et oncle Didier. Bises (virtuelles) au passage à notre Brotch et à sa maman...
A Azemmour, une "carossa" profite de notre arrêt sur le pont qui enjambe l'Oum R'Bia pour dépasser notre géniale TK-Ravan et son matelas Dunlopillo de 2mx1,50m sur lequel nous dormons mieux qu'à la maison hé hé..
Au Maroc, toutes les occasions sont bonnes pour faire une pause-photo, sur le pont de l'Oum R'Bia à Azemmour ou ailleurs, mais comme nous l'écrit ce soir mon parrain-ce-héros, "prudence sur la route, et vigilance à l'arrêt". Oui, ouvrons l'oeil et le bon sur les routes du plus beau pays du monde...
A El Jadida, nous dormons sous des eucalyptus centenaires. De drôles d'oiseaux surveillent notre campement, et si d'aventure ils se mettaient à chercher Léon autour de de la TK-Ravan la nuit prochaine, ce serait le "paon-paon" cul-cul assuré hé hé hé!!!
A El Jadida, nous dînons au coeur de la vieille médina dans un minuscule et génial restaurant. Il y a une table sur la rue et deux autres dans la salle à l'intérieur. Un bol de harira, un tajine-poulet, pain à volonté, thé à la menthe offert pour 40 dirhams, 20 dirhams par personne, 1 euro et 80 centimes!!! Pour sûr, quand nous nous ré-installerons dans le plus beau pays du monde, Karine n'aura plus besoin de faire la cuisine... et j'échapperai ainsi probablement aux corvées de vaisselle hé hé : nous irons au restaurant tous les jours... Nezha la patronne nous donne son téléphone : au retour, elle nous préparera un tajïne aux beignets de sardines... J'en salive déjà....
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Bisous les amis.
ThierryKarine