L' Île SAN MICHELE est toute proche de Venise : on découvre ici sa façade orangée sur la rive sud, depuis le Canale Fondamenta Mendicanti, le Canal de la Fondation des Mendiants.

C'est en 1804 que Napoléon, alors maître de la ville de Venise, décida, pour des raisons d'hygiène liées à la lagune, de délaisser les deux petits cimetières paroissiaux intra-muros pour l'île San Michele toute proche. Il fallut combler un petit canal entre San Michele et San Cristoforo l'île jumelle. Le projet confié à l'architecte Gian Antonio Selva, créateur du célèbre opéra-théâtre de Fenice, fut achevé en 1836. Depuis, les bienheureux défunts de la belle cité vénitienne effectuent leur dernier voyage vers l'île San Michele en gondole ou en canot-corbillard motorisé. Demain nous irons à la rencontre de la démesure : aujourd'hui, d'immenses paquebots viennent déverser un tourisme de masse sur la ville, au risque de précipiter son naufrage...

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En quittant Stresa, avant de gagner Venise, cap au Nord pour faire le tour du Lac Majeur dans le sens des aiguilles d'une montre. Nous avons franchi notre deuxième frontière (F2) pour entrer en Suisse puis une troisième pour en ressortir (F3).

A Venise, chaque quai, chaque mur, chaque façade vous ramène à l'eau des canaux et de la lagune. Venise elle-même est un navire, une naufragée se jouant pathétiquement des tempêtes et des récifs. Venise, condamnée mais invincible, c'est comme une histoire d'amour toujours recommencée... Venise, c'est le plus beau visage de l'agonie... Demain, le vaporetto nous conduira dans les artères et les veines de cette mourante pleine de vie... 

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2 images, 1/2 siècle : Stresa en 1963 et le 16 Avril 2013

Il ne neige pas sur le Lac Majeur, loin de là : STRESA nous accueille avec un belle journée de printemps. On entend au loin comme un moteur, c'est bien sûr le bateau de 5 heures qui revient des îles Boromées. On n' oublie rien du bonheur, on le savoure, gladiateurs du grand cirque de la vie. Demain nous serons à Venise, et c'est le gladiateur Karine qui frétille : nous alllons exaucer une demande vieille de 6 ans : découvrir ensemble la Reine de la Vénétie... 

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2 images, 1/2 siècle : Bussoleno en 1963 et le 15 Avril 2013

2,50 euros le soutien-gorge, cela fait 1,25 euro par tété!!! Une affaire très certainement!!!

2 images et plus d' 1 siècle : Bussoleno le 14 0ctobre 1901 et le 15 Avril 2013

Ce 15 Avril 2013, peu après avoir quitté Briançon, nous sommes au Montgenèvre et nous franchissons notre première frontière à Claviere. Salut la France, bonjour l'Italie. Beaucoup de tunnels et quelques travaux sur cette route de montagne qui descend vers la vallée de la Dora. Qui va piano va sano. La route s'assagit à partir de San Marco pour devenir carrément belle le long de la rivière. A Bussoleno, de nombreux véhicules sont garés sur la Nationale. Nous les imitons. Le lundi est donc jour de marché dans ce joli village de la vallée d'Aoste. Nous achetons nos premières fraises, nous lisons la presse du jour en prenant un café. Le marché est animé, la langue italienne chante à nos oreilles et se mêle au bruissement des eaux fraîches de la Dora tout droit descendue de la chaîne du Mont-Blanc. Nous savourons le plaisir d'être ici un beau jour de printemps... Demain, nous serons sur les rives du Lac Majeur à Stresa.

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Une fois n'est pas coutume, nous mettons cap à l'Est. Habituellement, le Sud nous aimante... Cette année, on met le nez de notre petit Peugot-Partner malin vers le soleil levant : Venise, la Croatie... Après, on verra... Première pause picnic au pied du Château de Suze-la-Rousse et premières photos du voyage...

2 photos,  1 siècle : Briançon le 14 Avril 2013 et 100 ans plus tôt en 1913

Pour cette première ètape, nous quittons notre jardinet du Haut-Gard à 12 heures et 10 minutes ce 14 Avril 2013. Il fait beau : Bagnols sur Cèze, Bollène, Suze-la-Rousse, Nyon, le grand lac de Serre-Ponçon, le petit lac de la Roche-de-Rame, la route est très agréable, elle nous fait prendre de la hauteur jusqu'à Briançon, la ville la plus haute de France (1326 m). Une première nuit fraîche, tout près de la neige. Nous dormons heureux comme des bébés dans notre Maggiolina... Demain, le petit marché de Bussoleno sera notre première halte en Italie :

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""Vie, violence, ça va de pair, les deux se balancent, paradis enfer...

Vie violence, chair contre chair, dansent les cadences, d'un tango pervers...

Allez viens qu'on s'y frotte, ma colombe, ma cocotte,

Si la vallée sanglote, buvons des larmes...

Vie, violence, ça va de pair, amour et souffrance, jouent au bras de fer

La terre et l'eau, l'air et le feu, forment un complot,

Ça saute aux yeux, sadomasos...

Faits pour la pelle, les anges là-haut, tu t'en rappelles,

Et les enfants, en tourbillon, dans un ballet, de papillons,

La vraie vie, la belle...

Allez viens qu'on s'y frotte, ma colombe, ma cocotte

Tes vallées ont des charmes, valant des larmes...

Vie violence, ça va de pair, les deux se balancent, paradis enfer...

Vie vie oh lance, lance-moi ton feu, brûle-moi d'innocence,

Je suis bon, nom nom nom nom nom nom de Dieu !""

Vie violence, chair contre chair, dansent les cadences, d'un tango pervers... 

La vie est un tango pervers, Life is a PERVERSE TANGO...

La vidéo danse sur Vimeo avec Richard Galliano : 

https://vimeo.com/63465791

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Ces dernières semaines, chaque jour de soleil est suivi d'un jour de pluie. Mais il fait doux. Rien à voir avec la pénombre froide de ces derniers mois dans le Nord du pays. Chez nous, le printemps tarde simplement à prendre possession de son domaine. Et nous savourons d'autant chaque apparition de la lumière. Ce passereau sur un petit pêcher de notre jardinet est le symbole de la saison nouvelle : fragile, timide, avec "nez en moins" hé hé! des promesses de beaux fruits. Mars a vécu. Bon Avril à tous. D'autres images :

Page suivante :  ~~ PERVERSE TANGO ~~

Dimanche de Pâques plein de soleil, retour de la pluie lundi. Le printemps hésite à prendre ses quartiers sur l'Europe.

Au pied des Cévennes, les nappes phréatiques font le plein, promesses d'herbe grasse dans nos jardinets.

Merci Maman et Guy pour ces bons moments. 

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A deux pas de Montpellier, sur la commune de Lattes dans l'Hérault, l'Etang du Méjean nous a offert la douceur d'une journée de fin d'hiver. Laissons le temps hésiter encore entre deux saisons. Donnons loisir à la lumière de prendre le pas sur l'ombre. Restons curieux d'un rien, savourons sans hâte ce que le ciel peut nous donner, inventons le renouveau des signes ancestraux, faisons joie de l'infime, devinons la respiration de l'impalpable. Chaque nuance de l'air, chaque frémissement entraperçu devient source d'apaisement et de sérénité. Merci Agathe, très bon anniversaire, merci Vincent pour ces bons moments.

Comment accéder à l'étang du Méjean?

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Aujourd'hui, ce n'est pas la recette de la bouillabaisse qui nous intéresse, mais comment réussir une bonne promenade à Marseille :

1°) Choisir le bon lieu : le CAP CROISETTE. Se garer sur le parking du Bar 20.000 Lieues sous la Bière aux Goudes, savourer un bon chocalat chaud ou un coca avant de se mettre en marche 2 heures avant le coucher du soleil. Contourner le petit port de pêche et longer la mer à pas lents, cap au Sud-Ouest vers le soleil déclinant.

2°) Choisir le bon moment : par exemple un jeudi  de basse-saison, pourquoi pas un 28 Février. En milieu de semaine, les promeneurs sont plus rares. La couleur, les reflets sur la mer, les oiseaux, la brise d'est, tout vous appartient davantage.

3°) Choisir une bonne compagnie, par exemple deux amis ou mieux encore deux enfants heureux de respirer la lumière fugitive du dernier jour de Février...

Février 2013 a vécu, vive mars et ses promesses de printemps...

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