Le Maroc est un jardin. Pour preuve ces fleurs de ville. Demain, si vous êtes bien sages, nous déchausserons nos talons-aiguilles, nous délaisserons la ville pour aller cueillir rien que pour vous quelques fleurs des champs...
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ThierryKarine
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Au pied de la montagne, dans les plaines et les vallées, l'Atlas engendre des jardins....
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ThierryKarine
Le 1er Février 2007, je m'élançais de France vers le Maroc à VTT. 5 ans déjà. Un pèlerinage vers le jardin disparu de notre enfance à Rabat-Agdal. Sur ma route, la toute première plage : Bouknadel... Aujourd'hui, ce lieu sauvage est voué aux promoteurs sous le regard mauve des immortelles...
"" Les enfants portent mon enfance. Je les aime pour cela. Pour ce qu'ils font réapparaître : les cris dans les vagues, la sieste sur la plage, les yeux vers le ciel, cette grande solitude. "" (Nina BOURAOUI - La vie heureuse)
La video de la petite plage :
http://www.youtube.com/watch?v=FO9243HABcQ
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Adios Marruecos, Hola Andalucìa... Ayer dejamos Marruecos por detrás, pero está en todas partes de Andalucía. Sí, sì, al capitán le gusta hablar español... Sin Google... Como lo dijo Thib, hablar español es fácil, se añade una "A" o una "0" al final de la palabra francesa y adelante la música ...
Adieu Maroc, bonjour Andalousie... Nous avons laissé hier le Maroc derrière nous, mais nous le retrouvons un peu partout en Andalousie. Oui, oui, le captain aime parler espagnol... Et sans Google... Comme le dit si bien Thib, parler espagnol est chose facile, on ajoute un "A" ou un "O" à chaque mot, et en avant la musique...
Une différence majeure entre l'Espagne et le Maroc, c'est que l'art tauromachique n'a pas franchi le Détroit de Gibraltar, pour le plus grand bonheur des taureaux... Serons-nous un jour capables de nous asseoir sur le sable de l'arène et d'écouter le souvenir des clameurs d'un autre âge? Saurons-nous regretter un jour la barbarie de l'homme et considérer la souffrance du taureau?
Una diferencia importante entre España y Marruecos es que la tauromaquia no ha cruzado el Estrecho de Gibraltar, para la alegrìa de los toros... Seremos capaces de sentarse en la arena y escuchar a la memoria del clamor de una época pasada? Seremos capaces de condenar la crueldad del hombre, y considerar el sufrimiento del toro?
Demain, nous nous rapprocherons des fabuleux jardins de l'Alhambra. Dans la chaleur de l'été andalou, nous ferons d'abord une halte au coeur des plateaux montagneux qui précèdent Granada : un lac à la fraîcheur inespérée, une maison perdue sur ses rives, une terre oubliée qui donne à nos aspirations nomades un grand désir sédentaire...
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Nous ne pouvions quitter le Maroc sans évoquer la richesse de son artisanat. La poterie, tradition séculaire, se pratique dans les grandes villes du Royaume, de Safi à Tanger en passant par Rabat-Salé.
Au Maroc, tout se termine autour d'un thé à la menthe. Demain, nous nous résignerons à franchir le Détroit de Gibraltar, si Françoise reste sage... Il y a tant à voir, il y a tant à partager dans le plus beau pays monde. Nous reviendrons promener ici notre regard curieux en Septembre, Inch' Allah...
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La richesse première d'un pays, d'une ville, ce sont les enfants, les femmes, les hommes qu'on y rencontre... CHAOUEN, nichée sur les premiers contreforts du RIF, nous a donné beaucoup : lumières, couleurs, senteurs, musiques, et surtout ces passants d'un jour, d'une heure, croisés au hasard de nos pas. Merci à tous ces regards venus illuminer notre horizon...
Bleue, bleue, notre enfance fut un paradis...
On s'en aperçoit bien trop tard aujourd'hui...
(Charles TRENET)
Demain, demain, nous ferons une incursion dans le RIF magique avant de nous rapprocher de TANGER... si vous êtes bien sages, ça va de soi...
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Après Marrakech, le Tizi N'test, Tiout et Taroudant, nous nous rapprochons de la fraîcheur de l'Océan. Nous dormons au camping ATLANTIC PARK à Agadir, ouvert depuis peu. Il est verdoyant, les arbres sont déjà hauts et les lauriers-roses sont en fleur. La route côtière d'Agadir à Essaouira est une des plus captivantes du Maroc. Nous faisons une halte à la Almadraba de Bou Irden, une pause-banane à Tamri, puis une véritable escale à Imsouane :
A marée basse, sur les rochers d'Imsouane, les femmes ramassent les moules. Elles les font bouillir aussitôt sur la plage, les décortiquent, ce qui facilite la conservation et le transport. Le captain, qui n'a jamais pu résister à l'appel des moules, demande si il est possible de goûter à ces beaux bi-valves frais pêchés. Pour 25 dirhams (2,20 euros!!!), on nous sert à même la plage une montagne de succulentes moules dodues à souhait!!! Un simple bonheur de gourmet...
Demain, nous poursuivons notre cheminement le long du plus bel Océan du monde, cap au Nord, une fois n'est pas coutume. Avant de gagner Essaouira, nous nous arrêterons visiter les vestiges d'un Palais majestueux, Dar Caïd Hadji, uniquement si vous êtes sages, comme des images, comme cette fleur sur l'ocre d'un mur d'Imsouane...
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Chaque arrivée sur la terre de ses racines est un retour à la vie. Chaque paysage, chaque bruit, chaque odeur réveille nos émotions les plus lointaines. Nous sommes attendus à Marrakech mais nous prenons le temps de faire une halte à Rabat : les Oudaïas, la rue Souika, le Chellah... Nous prenons notre premier bain de mer marocain à Val d'Or puis nous filons vers la Palmeraie de Marrakech. Nous nous arrêterons plus longuement au retour à Rabat, Ribat el Fath, le camp de la victoire, et nous avons prévu de passer quelques jours à Moulay Bousselham... Nous allons d'abord savourer le Sud, avant les canicules estivales. Ce matin nous découvrons dans notre courrier des images chargées d'émotion qui nous viennent du bout du monde, du fin fond de notre enfance :
Merci la Cat, des bises immenses à vous tous du côté de Nouméa...
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" La marée, je l'ai dans le coeur qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite soeur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment on l'arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament des années lumières et j'en laisse
Je suis le fantôme jersey celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras au raz des rocs qui se consument
Ô l'ange des plaisirs perdus ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais, géométrisant, mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul poissé dans des draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus, et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans qu'on dirait l'Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié de leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang et que les globules figurent
Une mathématique bleue, sur cette mer jamais étale
D'où remonte peu à peu cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là sous l'arc peint où je m'aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps à dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux s'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout dans la rue, aux musiques mortes
C'est fini, la mer, c'est fini sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d'infini quand la mer bergère m'appelle .... "
http://www.dailymotion.com/video/xit7lf_la-memoire-et-la-mer_travel
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A vendre Magnifique KAYAK Hobie Oasis Mirage Drive
Ce Kayak est GENIAL
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Avril 2010 - Canal d' AIGUES-MORTES
Avril 2010 - Canal de BEAUCAIRE
Avril 2010 - Entre PORT CAMARGUE et LE GRAU DU ROI
Avril 2010 - Lozère, lac de NAUSSAC
Mai 2010 - ARIEGE
Mai 2010 - FUZETA, Algarve
Juin 2010 - MOULAY BOUSSELHAM, Maroc
Juin 2010 - Rabat Salé, oued BOU-REGREG, Maroc
Juillet 2010 - Îles CIES - Ria de VIGO - Portugal
Notre OASIS est en vente. Prix en baisse 2900 euros.
A vendre KAYAK Hobie Mirage Oasis année 2010 état proche du neuf, super équipé. 2 places, homologué mer par les Affaires Maritimes. 3 systèmes de propulsion : pagaie - mirage drive (pédale) - voile. Fabuleux pour sortie à la journée ou randonnée.
Equipement : 1 coque bi-place, 2 pagaies, 2 systèmes de propulsion mirage-drive, 1 mât, 1 voile, 2 roues de mise à l'eau, 2 sièges réglables, 2 boites de rangement étanches, 1 bidon étanche, 2 porte-cannes...
Ce Hobie Mirage Oasis est la ROLLS ROYCE des KAYAKS. Il se transporte très facilement sur le toit de toutes les voitures, son poids est de 34 kg, sa charge utile est de 249 kg. Prix 2900 euros. Essai sur place au choix : mer, étang, canal, lac autour du Gard. L'essayer, c'est l'adopter... Livraison possible. Contact 0601767170
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